Εμφάνιση απλής εγγραφής

dc.creatorΚαρούζου, Σέμνηel
dc.date.accessioned2015-07-31T08:59:31Z
dc.date.available2015-07-31T08:59:31Z
dc.date.issued1967
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11615/14895en
dc.description.abstractDans un des magasins les plus encombres et les moins accessibles du Musee National a ete oubliee, qui sait depuis combien d’annees, cette statue acephale d’un homme vetu de rhimation. A premiere vue on y reconnait une oeuvre originale, parmi les plus rares de son epoque. Apres la guerre la demolition des anciens magasins a necessite son transport avec quantite d’autres marbres dans un des nouveaux magasins du Musee, d’ou on I’a remonte pour l’exposer dans la Salle des sculptures hellenistiques. La provenance athenienne est pres probable; du fait qu’il s’agit d’une statue peu facilement transportable, et qui etait alors consideree comme presque depourvue de valeur. La fa<jon dont sont rendus les plis de l’himation dont un pan tombe devant le corps,-l’autre etant soutenu parle bras gauche, et suivant la verticale du corps-est personelle et rare. Entre ces beaux parties du vetement la jambe gauche, flechie, couverte par une surface laissee lisse, sans plis, forme un contraste avec la lourdeur de l’etoffe. On doit conclure a un support de la statue, mais discret, place tres probablement pres de la jambe droite. II devait avoit une forme cylindrique et moins lourde que chez le « philosophe » des Delphes; un tel appui etait peut-6tre represente pour notre statue. Une autre possibilite est l’attitude de l’homme drape de Delos, avec le genou flechi et pose sur les deux pieds, sans appui (Michalowski, Delos 13, pis. 42 - 44). On s’en rend compte surtout par la chair molle du bras gauche qui indique l’&ge avance et aussi par la nudite complete de ce bras, qui semble exclure une autre prefession. II est etonnant pourtant qu’il ne prenne pas appui des deux pieds, d’une fagon lourde, avec la negligence habituelle des philosophes, mais qu’il soit represente avec l’une des jambes flechie. La statue etait destinee a etre vue de tous les cotes. Pourtant la face et le cote droit, travailles avec plus de soin etaient les plus accessibles au regard. On est ainsi amene a 1’hypothese qu’elle representait plutot un Stoicien ou un Epicurien qu’un Cynique. II sembe que la statue n’ait pas ete copiee k l’epoque romaine. L’attitude rapelle la stele - portrait de Budapest ( Horn, Gewandstatuen pi. I. Picard, Man. IV, 2b, 1306 note 2 et fig. 513), une oeuvre animee du lie siecle av. J. C. ( d’apres Buschor, Hell. Bildn. p. 9, 32 ), un peu ant4rieure a l’autre, la st£leportrait attique de Vienne, avec la figure du jeune homme unique, ravissante, de style centrifuge (Buschor, Das Portrat 124, fig. 84. Du meme Η. B. 26,32, 36, fig. 8 ). Notre statue, malgre l’emphase des plis, garde encore une unite de rhythme, un equilibre qui nous oblige a ne pas nous eloigner du I lie siecle av. J. C. Si le philosophe represente tenait un biton cela serait dans la main droite. La verticale correspondrait ainsi & la descente de l’himation au cote gauche. Une autre possibilite est qu’il tendait la main droite, dans le geste de l’orateur, s’il ne tenait pas un cylindre. Un tel objet se voit dans la main gauche baissee d’un homme represente sur une petite stele - portrait du Musee National, provenant de Pile d’Anaphe. E. Pfuhl l’avait considere comme interessante, vu la grande rarete des statues - portraits hellenistiques (ici Pis. 6 a - b ). Cet homme est apparente a la statue que nous publions ici par la faijon dont le Spielbein couvert par la surface lisse de l’himation, est place du cote ou l’etoffe tombe des epaules. L’animation de l’anatomie, l’attitude mouvementee, la structure organique du corps sont encore empreints de la fievre hellenistique. Devant cette modeste oeuvre insulaire la statue du Musee National se distingue par son originalite. Elle est faite a une epoque creatrice, dans la ville ancienne ou etait enracine le type de la statue du philosophe et du poete, debout ou assis. Son air dominateur vient de la confiance du sage qui est « vraiment riche » et auquel s’adressent tant de gens, mus par le desir de la connaissance et du dialogue, attendant qu’il leve la main dans le geste qui accompagne sa parole.fr
dc.language.isoelen
dc.publisherΥπηρεσία Αρχαιοτήτων και Αναστηλώσεωςel
dc.rightsAttribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 Internationalen
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/en
dc.subjectArchaeology - Archeologyen
dc.subjectNational Archaeological Museumen
dc.subjectStatuesen
dc.subjectΑρχαιολογίαel
dc.subjectΕθνικό Αρχαιολογικό Μουσείοel
dc.subjectΑγάλματαel
dc.titleΕικονιστικά: Α' Κορμός ανδρικού αγάλματοςel
dc.typejournalArticleen
heal.recordProviderΠανεπιστήμιο Θεσσαλίας - Βιβλιοθήκη και Κέντρο Πληροφόρησηςel
heal.journalNameΑρχαιολογικόν Δελτίονel
heal.fullTextAvailabilitytrueen
dc.rights.accessRightsfreeen
dc.identifier.bibliographicCitationΑρχαιολογικόν Δελτίον, 1966, Τόμος 21, Μελέται/Μέρος Α’, 1-8.el


Αρχεία σε αυτό το τεκμήριο

Thumbnail

Αυτό το τεκμήριο εμφανίζεται στις ακόλουθες συλλογές

Εμφάνιση απλής εγγραφής

Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International
Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International