Ο ποιητής Λεονάρδος Ντελλαπόρτας ως πρεσβευτής της Βενετίας εις Τυνησίαν κατ’ ανέκδοτα βενετικά έγγραφα (1389)

Προβολή/Άνοιγμα
Συγγραφέας
Μανούσακας, Μ. Ι.Ημερομηνία
1957Γλώσσα
el
Εκδότης
Εταιρεία Βυζαντινών Σπουδών
Λέξη-κλειδί
Βιβλιογραφικά στοιχεία
Επετηρίς Εταιρείας Βυζαντινών Σπουδών, 1957, Έτος ΚΖ’, 340-368.
Πρόσβαση
ελεύθερη
Τίτλος περιοδικού
Επετηρίς Εταιρείας Βυζαντινών Σπουδών
Επιτομή
Le poete cretois Leonard Dellaporta (XIV - XV s.), dans
un de ses poemes inedits, recemment decouverts par l’auteur de cette
etude (voir sa communication dans les Πρακτικά de l’Academie
d’Athenes, t. 29, 1954, pp. 32-44), nous raconte, entre autres evenements
de sa vie mouvementee de militaire en Italie, d’avocat en Crete
et d’ambassadeur de Venise aupres des souverains musulmans et grecs,
sa mission diplomatique aupres du sultan de Tunisie. Or, cette mission
est attestee par quatre documents que l’auteur a trouves dans les
archives d’Etat de Venise (Senalo Misti, Reg. 41, ff. 3V , 8r - 9r , 45r )
et qu’il publie et commente ici.
Le deuxieme et le troisieme de ces documents, datds du 31 mai
1389, contiennent les instructions (commissiones ) donnees par le Doge
de Venise Ant. Venerio a Leonard Dellaporta, envoye pour delivrer
les captifs et conclure un nouveau traite avec le sultan de Tunisie
( Abou’l - ‘Abbas), et a Leonard Trevisan, vice-capitaine de FAdriatique,
qui fut charge d’amener Dellaporta en Tunisie. Le premier concerne
sa nomination d’avocat a Candie, office que Venise lui a attribue
vingt jours plus tot (10 mai), pour le recompenser, sans doute,
d’avance de cette mission dangereuse. Le quatrieme document, enfin,
a pour objet la decision (prise le 9 decembre 1389) de proceder a l’election
d’un nouvel ambassadeur de Venise, qui aurait aussi les prerogatives
de consul, aupres dudit sultan de Tunisie, apres le retour et
selon les suggestions de Dellaporta; cet ambassadeur et consul fut certainement Jacques Valaresso, qui a reussi a conclure le traite connu
du 4 juillet 1391.
Ces documents eclairent d’une lumiere nouvelle non seulement la
vie du poete grec, mais aussi l’histoire des relations diplomatiques de
Venise avec les sultans Hafsides de Tunisie.