Ανασκαφή Ρωμαϊκής επαύλεως εν Κεφαλληνία (Πίν. 1-11)

Προβολή/ Άνοιγμα
Συγγραφέας
Καλλιπολίτης, Βασίλειος Γ.Ημερομηνία
1963Γλώσσα
el
Εκδότης
Υπηρεσία Αρχαιοτήτων και Αναστηλώσεως
Λέξη-κλειδί
Βιβλιογραφικά στοιχεία
Αρχαιολογικόν Δελτίον, 1961/62, Τόμος 17, Μελέται/Μέρος Α’, 1-31.
Πρόσβαση
ελεύθερη
Τίτλος περιοδικού
Αρχαιολογικόν Δελτίον
Επιτομή
Le pavement de mosalque qui se trouvait sous les mines de l’eglise St. Athanase,
pres du promontoire SE de Pile de Cephalonie, etait connu deja depuis le debut du
XIXe siecle (cf. 0. Riemann, Recherches archeologiques sur les ties ioniennes, II, pp.
57-59). Les fouilles entreprises en 1957 ont revele l’existence sur cet emplacement
d’une villa romaine (PI. 1). Le style des mosaiques et la ceramique placent le b&timent
dans les premieres decades du I lie siecle apres J.C. L’eglise a ete construite
sur les mines de la chambre centrale a l’epoque paleochretienne. On a ajoute alors
une abside sur le cote est. L’eglise a ete reconstruite au debut de l’occupation venitienne,
pour tomber en mine a la fin du XVIIIe siecle.
Les mosaiques polychromes de la villa sont remarquables par leur technique et
par les sujets representes, car toutes ont des sujets figures, sauf le pavement de la
chambre IV, qui est uniquement decoree de motifs lineaires d’une symetrie parfaite.
L’harmonie des couleurs est aussi delicate que celle des autres mosaiques. Sur le
pavement du vestibule (PI. 3): personnificationde l’Envie (ΦΘΟΝΟΣ) sous les traits
d’un jeune homme attaque par quatre fauves. Une epigramme elegiaque donne l’explication
du sujet et le nom du mosaiciste Krateros. L’embleme est compare aux
representations apotropaiques contre le mauvais oeil, qui se trouvent sur les mosai
ques, les reliefs et les talismans.
Sur la mosaique de la chambre II (PI. 6), deux heros domestiques de part et
d’autre d’un autel, font une offrande; ils sont representes comme des enfants qu’on
peut comparer aux camilli romains tout en rappelant aussi les g4nies domestiques sur
les fresques hellenistiques de Delos. Au dessous de cette scene, les trois betes du
sacrifice, la τριττύς grecque, rappellent les suovetaurilia romains. La dedicace aux
divinites est attestee par une epigramme en 7 hexametres, qui mentionne encore le
meme mosaiciste. La composition commemore probahlement le sacrifice qui avait
lieu regulierement pour la prosperite de la maison.
La mosaique de la chambre III (Plan 4) est tres abimee; les motifs de l’encadrement
sont conserves en partie. Quelques lettres de l’inscription subsistent seulement.
La composition des mosaiques figurees ou les inscriptions sont intercalees,
qui trahit l’influence des codices illustres, et les problemes iconographiques qu’elle
pose, font l’objet de cette etude.