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dc.creatorΑνδρόνικος, Μαν.el
dc.date.accessioned2015-09-01T13:45:51Z
dc.date.available2015-09-01T13:45:51Z
dc.date.issued1962
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11615/16155en
dc.description.abstractComme il est bien connu, la stele funeraire attique de l’epoque archaique est faite d’une plaque etroite et haute, dressee sur une base, se terminant en haut, dans les debuts, par un chapiteau surmonte d’un sphinx, plus tard, par un motif floral. Sur le champ de la stele est habituellement represente le mort, de profil. Au-dessous de cette figure principale, on trouve assez souvent, dans la predelle inferieure, une deuxieme representation. Sur les steles qui conservent la representation de la predelle, nous rencontrons les themes du cavalier, du char et de la Gorgone. Dans son etude recente, Johansen admet que l’image du cavalier indique la classe sociale du mort. G. Richter se range a cette opinion. Mais il n’existe pas d’interpretation satisfaisante pour le char, et la presence du theme de la Gorgone montre que cette deuxieme representation ne se rapportait pas toujours a la situation sociale du mort. D’ailleurs la stele de Syme, avec l’image du sanglier nous confirme dans Γ idee que les themes utilises par les artistes etaient bien plus nombreux et varies. Cette etude est un essai pour saisir la raison la plus profonde qui determine Γ artiste a choisir tel ou tel theme. Pour son auteur, F element essentiel du monument funeraire est la stele en elle-meme. C’est elle qui est le «sema», et a elle seule elle suffit a remplir son role. La hauteur de la stele est fixee par le parent qui la commande, et elle est en rapport avec ses moyens economiques, son gout du prestige social et sa volonte d’honorer le mort. S’il n’y a pas cependant de necessite contraignante pour la hauteur de la stele, il n’en est pas de meme pour sa largeur, qui, a ce qu’il semble, est determinee par la largeur de la tombe. G’est pour cette raison que la plupart des steles ont une largeur de 0,50 a 0,60 m. Lorsque done le mort est represente sur la stele, sa silhoutte aura necessairement la largeur de la stele, et par consequent sa hauteur sera en rapport avec cette largeur. La largeur des steles qui sont conservees autorise une representation du mort a peu pres en grandeur naturelle (1,70 a 1,80 m.) Cependant, dans les cas oil la stele depasse cette hauteur, il reste un espace vide assez grand soit au-dessus, soit au-dessous de la silhouette (generalement au-dessous). Cet espace vide, mort et inerte, gene la sensibilite de l’artiste et la provoque. La necessite de remplir cet espace se presente avec un caractere absolument imperatif. L’artiste a a sa disposition certains themes qui sont en rapport avec le mort ou qui s’accordent avec la stele funeraire. Le choix est fait, non par l’instinct logique, mais par l’instinct artistique, qui retient en chaque cas la figure qui s’accorde au schema de l’espace vide. Le rectangle allonge de la stele de Lyseas par exemple exige une figure telle que le cavalier, tandis que la forme presque carree du vide dans la stele du Doryphore exige un motif comme celui de la Gorgone. Dans une derniere digression sont confrontees les figures de la Gorgone sur six monuments, ou il est manifeste que le motif a ete determine en fonction de l’espace dont disposait Fartiste. La conclusion de cette etude est celle-ci: qui entreprend d’interpreter une figure dans une oeuvre d’art ne doit pas oublier que, a cote des raisons religieuses, intellectuelles, historiques ou autres, il existe aussiune raison, imponderable certes mais profonde et puissante, la raison artistique, qui parfois determine non seulement les modalites de la forme, mais aussi le choix du theme lui-meme.fr
dc.language.isoelen
dc.publisherΥπηρεσία Αρχαιοτήτων και Αναστηλώσεωςel
dc.relation.haspartΤο άρθρο συνοδεύεται από πίνακες με τίτλους: 1. "Ν. Υόρκη. Επιτυμβ. στήλη του Μητροπολιτικού Μουσείου", 2. "Άθήναι. Τμήμα γραπτής επιτυμβ. αρχαϊκής στήλης του Εθνικού Μουσείου", 3. "Ρώμη. Τμήμα αρχαϊκής στήλης του Μουσείου Barracco", 4. "Αθήναι. Γραπτή στήλη Λυσέου και επίκρανον Λαμπτρών του Εθνικού Μουσείου", 5. "Ν. Υόρκη. Τμήμα αρχαϊκής στήλης του Μητροπολιτικού Μουσείου", 6. "Αθήναι. Η στήλη του «δορυφόρου» του Εθνικού Μουσείου", 7. "Ν. Υόρκη «Predella» στήλης του Μητροπολιτικού Μουσείου", 8. "Συρακούσαι. Η Γοργώ", 9. "Κέρκυρα. Η Γοργώ του αρχαϊκού αετώματος", 10. "Αθήναι. Η Γοργώ της στήλης του «δορυφόρου», 11. "Παλέρμο. Μετόπη του ναού C του Σελινούντος", 12. "Η Γοργώ της μήτρας του Ακράγαντος". (Αρχαιολογικόν Δελτίον, 1960, Τόμος 16, Κείμενον/Μέρος Α’.) http://194.177.202.105:8080/xmlui/handle/123456789/16272el
dc.rightsAttribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 Internationalen
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/en
dc.subjectArchaeology - Archeologyen
dc.subjectEpigraphic monumentsen
dc.subjectEpigraphic textsen
dc.subjectBarracco Museumen
dc.subjectNational Archaeological Museumen
dc.subjectUnited States - New Yorken
dc.subjectGreece - Athensen
dc.subjectGreece - Ionian islands - Corfuen
dc.subjectItaly - Romeen
dc.subjectItaly - Syracuseen
dc.subjectItaly - Palermoen
dc.subjectΑρχαιολογίαel
dc.subjectΕπιγραφικά κείμεναel
dc.subjectΜουσείο Μπαράκοel
dc.subjectΕθνικό Αρχαιολογικό Μουσείοel
dc.subjectΗνωμένες Πολιτείες - Νέα Υόρκηel
dc.subjectΕλλάδα - Αθήναel
dc.subjectΕλλάδα - Επτάνησα - Κέρκυραel
dc.subjectΙταλία - Ρώμηel
dc.subjectΙταλία - Συρακούσεςel
dc.subjectΙταλία - Παλέρμοel
dc.titleHorror vacui ή ο καλλιτεχνικός λόγοςel
dc.typejournalArticleen
heal.recordProviderΠανεπιστήμιο Θεσσαλίας - Βιβλιοθήκη και Κέντρο Πληροφόρησηςel
heal.journalNameΑρχαιολογικόν Δελτίονel
heal.fullTextAvailabilitytrueen
dc.rights.accessRightsfreeen
dc.identifier.bibliographicCitationΑρχαιολογικόν Δελτίον, 1960, Τόμος 16, Κείμενον/Μέρος Α’, 46-59.el


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