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dc.creatorΚόντης, Ιωάννης Δ.el
dc.date.accessioned2015-07-30T08:01:19Z
dc.date.available2015-07-30T08:01:19Z
dc.date.issued1964
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11615/14819en
dc.description.abstractCette premiere partie de Γ etude sur les remparts de la ville de Rhodes contient l’examen des principaux textes des ecrivains anciens qui ont trait au sujet. D’abord on eclaircit le sens du terme «les obelisques des murs» employe par Diodore (XIX, 45, 3) a propos du cataclysme qui avait menace la ville en 316. On a decouvert a Cos un canal d’evacuation dans les remparts de l’epoque classique (Plan 1) en forme d’obelisque, ce qui nous explique le terme employe par Diodore. La plus grande quantite de l’eau amenee par le cataclysme se serait amassee a Pemplacement que la ville devait occuper au moyen age, a cote du grand port. C’est a cet endroit ou il se fit une breche dans le mur par ou l’eau a trouve issue vers la mer. Les sieges que la ville a subi y sont examines et surtout celui de Demetrius en 305/304. Ce siege fameux est expose en details par Diodore (XX, 81 s.), qui a emprunte ses renseignements aux ecrivains precedents. Ceux-ci avaient employe des archives locales. Les fouilles faites a Rhodes et les etudes relatives dans les dernieres annees nous font mieux connaitre la ville antique; elles eclairent d’une fa$on nouvelle le texte de Diodore et nous amenent a des conclusions nouvelles qui sont les suivantes: il ne parait pas possible que Demetrius ait debarque et campe, comme on le croit, a la place qui se trouve au point le plus au Nord de Pile (Planche 3 1). Nous savons maintenant que la ville antique de Rhodes occupait des son origine a peu pres la meme etendue que la ville actuelle (PI an 2). Pour cette raison, il ne pourrait pas exister un terrain assez vaste a cet endroit pour l’installation d’un grand camp et des manoeuvres agressives contre les remparts cites par Diodore. Il ne pouvait se trouver qu’au cote sud de l’enceinte, vers l’interieur de Pile et il est certain que la muraille fut attaquee de ce cote par l’enorme elepolis. Cela est arrive pendant la seconde annee du siege, quand Demetrius, apres Pinsucces de ses attaques contre les ports, avait deplace ses entreprises de la mer a la terre. La place precise par ou la muraille fut attaquee par P elepolis sera fixee surement quand on aura decouvert le theatre de la ville; car, d’apres le texte de Diodore, ce theatre devait etre situe dans la ville meme, pres du cote du rempart qui fut attaque par la machine. Le debarquement dans Pile de Demetrius, qui venait du port de Fyscos d’Asie Mineure, a ete effectue probablement a la cote ouest, au nord du golfe d’lalysie, pres de la ville (P1 a n c h e 3 3). Par le recit de Diodore le siege de Demetrius est presente comme un exemple typique d’entreprise de guerre active, a tactique et moyens nouveaux pour l’epoque: assaut continu, attaque des murs du haut des constructions plus elevees, emploi des machines enormes. Les fortifications de Rhodes construites pendant la derniere decade du 5eme siecle, sont presentees, au contraire, comme exemple typique de construction defensive que n’etait pas encore destinee a subir des sieges suivant la nouvelle tactique developpee surtout dans le quatrieme siecle. A cause de cette insuffisance qu’on constate clairement dans le recit de Diodore, les Rhodiens furent obliges a completer continuellement leurs fortifications et a reparer et renforcer les parties qui subissaient des graves degats. Ces murailles etaient deja debiles et vieillies en 305, bien qu’il ne s’etait pas passe un grand intervalle de temps depuis leur construction. Et ce ne sont pas sans doute ces murailles, comme on a cru, qui ont ete admirees par les ecrivains posterieurs comme Strabon (XIV, 163), Ailios Aristides (XLIII, 3), Dion Chrysostome (XXXI, 163) et que Pausanias (IV, 31, 5) place parmi les plus fortes qui existaient dans le monde. II semble que les Rhodiens les aient renouvellees selon les exigences nouvelles dans Part des fortifications apres la destruction causee par le grand tremblement de terre de 227 (Pol. V, 88, 1). De ce renouvellement provient probablement la plupart des segments, d’une excellente technique des murs massifs decouverts et qui serait l’objet de la seconde partie de cette etude. Ce sont les courtines de ces fortifications plus recentes que Philon le mecanicien (Diels-Schramm 17-19) considerait comme un modele du genre (Plan 3). La date de leur edification est prouvee par les voutes caracteristiques pour la construction hellenistique de Rhodes. D’apres le recit detaille fait par Appien (Mith. 94 s 305 s.) des sieges de Mithridate (88 av. J.C.) et de Cassius (42 av. J.C.), on constate que les Rhodiens n’eurent pas les memes inquietudes, au moins pour la resistence de leurs fortifications, pendant ces sieges. La ville de Rhodes a subi aussi une grande destruction par le tremblement de terre de 142 de notre ere, qui donna l’occasion a Ailios Aristides de louer la grandeur passee de ces constructions et surtout de ces fortifications. Mais le temoignage de Pausanias que les murs de Rhodes etaient parmi les plus forts qui existaient au monde, est posterieur du tremblement de terre. II se peut que le periegete connaissait l’etat des murs de la ville avant le tremblement de terre ou peut-etre leurs degats etaient repares lorqu’il ecrivait. II n’est pas improbable que la destruction des murs par le tremblement de terre n’etait pas aussi etendue que celle des autres constructions de la ville. Elies avaient subi, en realite, une grande destruction, comme on constate par les fouilles.fr
dc.language.isoelen
dc.publisherΥπηρεσία Αρχαιοτήτων και Αναστηλώσεωςel
dc.rightsAttribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 Internationalen
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/en
dc.subjectArchaeology - Archeologyen
dc.subjectGreece - Dodecanese - Rhodesen
dc.subjectFortificationsen
dc.subjectWallsen
dc.subjectΑρχαιολογίαel
dc.subjectΕλλάδα - Δωδεκάνησα - Ρόδοςel
dc.subjectΟχυρώσειςel
dc.subjectΤείχηel
dc.titleΤα αρχαία τείχη της Ρόδουel
dc.typejournalArticleen
heal.recordProviderΠανεπιστήμιο Θεσσαλίας - Βιβλιοθήκη και Κέντρο Πληροφόρησηςel
heal.journalNameΑρχαιολογικόν Δελτίονel
heal.fullTextAvailabilitytrueen
dc.rights.accessRightsfreeen
dc.identifier.bibliographicCitationΑρχαιολογικόν Δελτίον, 1960, Τόμος 18, Μελέται/Μέρος Α’, 76-94.el


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