Εμφάνιση απλής εγγραφής

dc.creatorΚόντης, Ι. Δ.el
dc.date.accessioned2015-08-04T08:11:01Z
dc.date.available2015-08-04T08:11:01Z
dc.date.issued1967
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11615/15153en
dc.description.abstractLes sanctuaires jumeaux d’Artemis Brauronia a Brauron et d’Artemis Tauropolos a Halai Araphenides (Louisa), situes sur la cote orientale de l’Attique, qui borde la Mesogee, furent pendant l’antiquite des centres tres importants d’un culte populaire. L’etablissement de l’annexe du sanctuaire d’Artemis Brauronia sur l’Acropole d’Athenes accriit l’importance de ce sanctuaire et rejeta dans l’ombre le sanctuaire d’Halai. Dans les sources litteraires on rencontre souvent le nom de Bauron, tandis que le sanctuaire d’Halai est rarement mentionne. Meme, quelquefois, sous le nom de Brauron on entend aussi le sanctuaire d’Halai. Aujourd’hui aussi Brauron a plus de chance. Du sanctuaire d’Halai ont ete reveles, jusqu’a present, seulement les fondements du temple et on ne peut pas prevoir l’avenir archeologique du site. A Brauron, au contraire, les fouilles executees de 1948 a 1962 ont mis au jour une partie considerable du sanctuaire propre et des trouvailles d’une qualite excellente, qui laissent presager les resultats des fouilles futures. Les documents archeologiques que ces fouilles nous ont reveles, ajoutes aux documents litteraires et epigraphiques, ont rendu plus claire notre connaissance du culte de la deesse. Selon les donnees stratigraphiques, 1’installation du sanctuaire d’Artemis au pied de l’acropole prehistorique de Brauron ne parait pas etre en relation a la ville prehistorique. Cette ville se developpa pendant la periode helladique moyenne et les premieres phases de la periode helladique recente ( epoque mycenienne). Les trouvailles du sanctuaire ne remontent qu’a l’epoque geometrique. II parait done que l’etablissement du sanctuaire est du plutot aux avantages du site qui repond en realite aux exigences speciales du culte d’Artemis. Ce site aux prairies humides, convenables a ce culte, nous force a accepter la correction de «κλίμακας Βραυ- ρωνίας» en «λείμακας Βραυρωνίας» dans les vers connus de l’epilogue d’lphigenie en Tauride d’Euripide. La vallee maritime surtout etait un vrai λειμών Άρτέμιδος. Pres d’elle se trouvait un port naturel, le plus grand de l’Attique sur le golfe Euboique ( Artemis etait λιμενΐτις et λιμενοσκόπος ), liant directement la region aux iles et a la cote de l’Asie Mineure qui fut pendant l’antiquite une des sources principales du culte d’Artemis. Dans le port debouchait le fleuve Erasinos, qui traversait et baignait le sanctuaire de la deesse fluviale (ποταμία). Les collines richement boisees qui entourent le sanctuaire s’offraient particulierement a l’activite chasseresse de la maitresse des bois et des montagnes ( όρεία, κυνηγέτις ). Quelle que fut la provenance du culte d’Artemis Brauronia, le caractere defini de cette deesse a ete determine surtout par la nature de la Mesogee, la region de l’Attique par excellence agricole. La deesse etait la protectrice des produits du sol. On lui offrait des fleaux de moisson et des serpettes de vigne. Elle etait la protectrice des animaux sur lesquels s’appuyait l’economie rurale : taureaux, chevaux et chevres. Les inscriptions nous informent que des etables (ίππώνες) existaient dans le sanctuaire. Les fiddles offraient a la deesse des renes des chevaux. Sur le beau relief pittoresque, de la deuxieme moitie du IVe siecle, provenant des fouilles, la deesse est representee debout, donnant de la nourriture a une chevre accompagnee de trois chevreaux. Ce geste, si familier aux villageois, montre les rapports intimes entre la deesse Artemis et le monde animal. On peut deduire des documents litteraires aussi bien que des trouvailles des fouilles qus Artemis Brauronia fut aussi Tauropolos. L’invocation Tauro polos a eternise en rapport a posteriori avec des divinites etrangeres et surtout avec la vierge de Tauride. Mais la composition de ce mot, pareille a celle des mots βουπόλος, αιπόλος, ίπποπόλος, determine le sens originaire de cette invocation: deesse protectrice des taureaux, sens qui fut toujours conserve sans aucun doute en Attique. La deesse est liee aussi a la vie agricole et protege les travaux manuels des femmes. Cette qualite de la deesse est indiquee par le materiel votif.Les fouilles ont donne un nombre considerable d’epinetra, de fuseaux, de poids de metier a tisser ( άγνϋθες) et un relief de la premiere moitie du IVe siecle, ou la deesse est representee avec un epinetron sur les genoux. Dans les inscriptions aussi sont citees, parmi les offrandes, des flocons de laine et des quenouilles. Cette qualite primordiale de la deesse est indiquee d’ailleurs par l’adjectif χρυσηλάκατος que deja Homere et les poetes des hymnes homeriques lui attribuaient. Mais, a une epoque tardive, les commentateurs, habitants des villes, oublierent le caractere primordial de la deesse, caractere que les trouvailles de Brauron nous aident a restituer. L’interpretation de Γ adject if χρυσηλάκατος par καλλίτοξος prouve que la fonction de chasseresse a fait disparaitre les autres qualites de la deesse. La qualite d’Artemis comme protectrice de la fertilite provient aussi de son caractere agricole. Elle favorise non seulement les produits du sol mais aussi la fecondite des femmes et des betes.Dans le culte d’Artemis Brauronia en particulier, la fonction de la deesse comme protetrice des enfants et des femmes en couches est la plus accentuee. Meme dans ce cas le trait fondamental de la divinite est son άλκιμον ήτορ (coeur vaillant) que manifeste surtout sa fonction de chasseresse. Ainsi Artemis Brauronia est representee tres frequemment, sur les vases, les tablettes en terre cuite et les reliefs votifs en marbre, Tare a la main et accompagnee par un chien ou un cerf. Quelquefois elle est representee en mouvement. Le cerf et Tours sont de meme les attributs habituels des figurines en terre cuite de la deesse assise. Dans le sanctuaire de Brauron existaient en outre un gymnase et une palestre que nous fait connaitre une inscription. L’interet de la deesse pour les exercices du corps se trouve en relation aussi a son άλκιμον ήτορ. Le meme caractere explique son vif interet pour la danse : Artemis est par excellence la deesse de la danse. A Brauron les fouilles ont revele une serie de craterisques curieux qui montrent des jeunes filles accomplissant des danses rituelles et des courses pres de l’autel de la deesse. La conclusion la plus interessante tiree de l’etude des documents archeologiques et litteraires est qu’a Brauron Artemis ne garda de l’ensemble de sa personnalite divine que les traits bienfaisants. Elle etait la deesse de la vie, de la vivacite, de la campagne, tandis qu'Iphigenie, adoree avec Artemis dans le meme sanctuaire, se chargea des fonctions penibles et desagreables. II apparait done qu’ Iphigenie est plus qu’une hypostase d’Arte mis; c’est une puissance chthonienne, un demon, qui pourrait etre caracterisee comme l’inverse de la deesse olympienne, C’est a elle que, selon Euripide, les vetements des femmes mortes en couches etaient dedies tandis qu’Artemis, d’apres le scholiaste de Callimaque, recevait les vetements des femmes qui avaient eu des accouchements naturels. La difference des offrandes correspond a la difference de personnalite de la deesse et de l’heroine. Le role primordial d’lphigenie dans le culte brauronien et son rapport avec Artemis ne sont pas connus. En tout cas, il est interessant que les trouvailles les plus anciennes faites prds du tombeau d’lphigenie a Brauron soient du VIIe siecle av.J.- C. C’est l’epoque ou la legende d’lphigenie apparait dans Kypria. Selon cette legende Artemis emmena la jeune fille en Tauride et la rendit immortelle. Hesiode raconte aussi qu’Artemis avait rendu immortelle Iphigenie, identifiee a la deesse Hecate. Les hymnes homeriques a Artemis et a Aphrodite de la fin du Vile siecle et du commencement du VIe mettent aussi en lumiere les qualites d’Artemis relatives a la vie, a la vivacite et a la campagne' c’est - a - dire les qualites qu’Artemis a gardees a Brauron. La relation etroite entre l’hymne a Artemis et Delphes est incontestable. C’est la que la deesse termine sa course pour diriger les danses des Nymphes et des Graces. Delphes a cette epoque etait le centre d’un mouvement spirituel visant a l’eclaircissement de la nature cultuelle des dieux olympiens. On a done des raisons convaincantes pour croire que la limitation de l’activite de la deesse au role favorable que nous constatons dans le culte de Brauron et dans l’hymne homirique se trouvent en relation avec ce mouvement de Delphes. De meme l’attribution des fonctions contraires a Iphigenie. Chaque annee on celebrait a Brauron des fetes locales. Mais la fete officielle, la penteteris, organisee par l’etat lui - meme, avait lieu tous les quatre ans. Le cortege de la penteteris partait probablement du Brauronion de l’Acropole et arrivait a Brauron oil s’accomplissait la «telete», qui avait un caractere de mystere. On immolait une chevre a la deesse et on executait des canefories. On organisait aussi des concours des rhapsodistes. Dans toutes les fetes les ourses (άρκτοι) jouaient le role principal. C’etaient des vierges consacrees a Artemis avant le mariage; revetues d’une robe couleur de safran ( κροκωτός χιτών) elles imitaient les ours. Elies executaient au son de la flute des danses rituelles en honneur d’Artemis, invoquee sous l’epiclese de Chitonia. Les chitonisques portes par les jeunes filles semblent avoir ete des ex - voto offerts par les femmes a la deesse. Des vetements sacres etaient aussi employes pendant l’accomplissement d’un autre rite, la chasse sacree (ιερόν κυνηγέσιον), qui etait peut etre une representation d’une chasse legendaire de la deesse suivie de ses compagnes. Les statues cultuelles de la deesse au sanctuaire de Brauron et au Brauronion de Γ Acropole etaient aussi revetues rituellement de ces vetements sacres. II est aussi probable que ces statues etaient parees des bijoux precieux offerts a la deesse. Des bijoux pareils ont ete trouves en nombre considerable dans les fouilles du sanctuaire et sont inscrits dans les catalogues antiques des ex - voto de la deesse. Les reliefs votifs de la seconde moitie du IVe siecle mis au jour dans les fouilles du sanctuaire completent notre connaissance des rites par lesquels Artemis a ete veneree. Les plus interessants sont ceux oil des groupes de fideles, hommes, femmes et enfants, membres peut - etre des memes families, se rendent en habit de fete a l’autel de la deesse pour immoler un taureau. La deesse est representee en epiphanie ayant le cerf λ cote d’elle et tenant l’arc, la phiale ou la torche. Les fideles la regardent en extase, ravis de son epiphanie. Les types d’Artemis representee sur ces reliefs refletent peut - etre certains types des statues de la deesse. Cette hypothese apporte des elements nouveaux a l’etude du probleme de la statue cultuelle du Brauronion, creee par Praxitele. En ce qui concerne les vieilles statues de la deesse on peut supposer que Γ άρχαΐον εδος cite dans les catalogues des ex - voto du sanctuaire, etait le xoanon assis du sanctuaire de Brauron, tandis que le λίθινον εδος etait la statue en pierre veneree a l’annexe de l’Acropole. La plupart des enfants de marbre dates de la deuxieme moitie du IVe ou du Ille siecle sont des gargons (jusqu’a dix ans a peu pres). Les fillettes, dont le nombre est tres restreint, ont moins de douze ans; elles portent le chiton ou le chiton et l’himation. Les gargons, en general, sont nus et portent l’himation sur le bras gauche. Ils tiennent a la main un oiseau ou un autre petit animal et quelquefois un fruit. Le nombre superieur des statues de gar go ns correspond, sans aucun doute, au nombre superieur des gargons vivants consacres au sanctuaire. Cela exprime le vif interet des anciens pour la continuite de la generation, qui etait assuree surtout par les enfants males. D’une fagon generate, la consecration des enfants au sanctuaire visait a les doter de sante et de force. Et surtout les enfants qui etaient nes au prix de la vie de leurs meres avaient, en outre, besoin de 1’assistance de la divinite pour secouer le poids du peche familial qui, selon Γ opinion des anciens, aurait ete la cause de leur destinee malheureuse. II etait done naturel que cette protection et cette expiation fussent mises en rapport avec la puissance chthonienne du sanctuaire, Iphigenie, qui d’apres la composition de son nom (Ίφι-γένεια), rendait de la vigueur aux enfants et aux families. Les enfants consacres au sanctuaire habitaient l’aile nord de la grande stoa construite dans l’avant derniere decennie du Ve siecle. Cette aile se trouvait en voisinage avec la parastas, ou portique simple qui faisait aussi partie de la grande stoa, et ou etaient exposes les vetements dedies a Iphigenie, des femmes mortes en couches. En outre l’ensemble de la grande stoa connue sous le nom de parthenon etait evidemment dedie a l’heroine virginale, Iphigenie. II s’agit d’un edifice imposant, d’une composition tres avancee pour son epoque, qui presente le premier exemple connu d’un tristoon interieur, congu comme ensemble; e’est lui qui avait servi pour delimiter le sanctuaire aupres du temple. Cette maniere de circonscrire l’espace par des portiques est devenue tres habituelle surtout a l’epoque hellenistique et romaine et fut leguee aux epoques posterieures. Nous savons par une inscription que la grande stoa et les edifices principaux du sanctuaire ont ete construits par la ville d’Athenes et furent dedies a la deesse ((pour le salut du deme». Ce renseignement atteste la relation etroite qui existait entre le sanctuaire et Athenes, relation que seul peut justifier le devouement passionne du deme athenien au plus important des cultes traditionnels d’Attique. Si nous cherchons dans l’avant - derniere decennie du Ve siecle, lors de la construction de la stoa, l’evenement politique qui engagea le deme a demander l’assistance d’Artemis, protectrice de l’ordre constitutionnel et des institutions fondamentales, il est bien naturel de penser a Paffaire des hermocopides en 415 eta celle de la parodie des mysteres. Ces affaires se trouvaient en rapport avec Pactivite des adversaires du deme qui pour Poffenser opposaient leurs opinions renovatrices sur les sujets religieux aux croyances traditionnelles auxquelles le peuple etait attache. La respresentation de la traged'.e d’Euripide Iphigenie en Tauride presuppose le renouvellement de Pinteret du deme ath6nien pour les cultes locaux, car le sujet de YIphiginie consiste dans Penlevement du xoanon d’Artemis Taurique par Oreste, son etablissement a Halai et Pinstallation d’lphigenie a Brauron. II est done significatif que la tragedie ait ete representee en 414, selon Popinion la plus probable. Elle fut compos6e par consequent dans Patmosphere que la profanation du culte local avait creee. II est aussi significatif que dans la tragedie on cherche justement a debarrasser le culte d’Artdmis Tauropolos de ces elements superstitieux, que les adversaires de demos employaient pour attaquer la religion traditionnelle. Aussi dans cette tragedie on reforme la nature de la puissance chthonienne de Brauron selon les idees de Phumanisme des dernieres decennies du Ve siecle. Ainsi Iphigenie, sous sa forme nouvelle, vivante et claire, apparait en realite comme Ph6roine la plus noble de la tragedie grecque. II est done probable que la representation de cette tragedie, oil la personnalite d’lphigenie fut si rehaussde, 6tait en relation avec la construction de la grande stoa de Brauron: le parthenon, dedie a la vierge Iphigenie. La nature du sujet et son Evolution rapide et intense a rendu Y Iphigenie en Tauride la plus populaire des tragedies grecques pendant l’antiquite et les temps modernes. II etait done naturel que la popularity de cette tragedie augmentat la renommee des deux sanctuaires jumeaux et surtout celui de Brauron qui, comme nous avons deja dit, pretait quelquefois son nom aussi au centre cultuel d’Hallai. La vie du sanctuaire de Brauron se termine avec celle de la religion antique. Ses 6difices furent ruines et leurs restes couverts d’amas de terre provenant de collines qui entouraient le site. La vallee occupee pendant des siecles par le sanctuaire devint de nouveau une simple prairie inondee par les eaux de l’Erasinos. Pendant le VIe siecle apres J.- C., a une petite distance a l’Ouest du sanctuaire, un centre religieux fut etabli autour d’une basilique paleochretienne. La petite eglise de Saint - Georges occupa pendant le XVIe siecle le terrain qui peut - etre etait autrefois prepare pour la construction de l’autel d’Artimis, au Sud du temple. La region de Brauron, aussi bien que d’autres territoires appartenant a des sanctuaires antiques, dtait la propri6te fonciere des couvents jusqu’aux premieres decennies du XXe siecle. Aux temps modernes, quand Tintdret pour l’antiquite grecque fut ranime, les deux divinites de l’Attique orientale connues par les ecrivains grecs et surtout par Euripide, Iphigenie et Artemis ont excite Pinteret des gens cultives. Gluck a compose une tragedie lyrique, Iphiginie en Tauride, en 1779 et ensuite Goethe, ravi par Peclat de la figure euripideenne, a cree en 1789 son Iphiginie en Tauride en s’appuyant sur la legende adoptee par Euripide. L’lphigenie de Goethe, comme Pheroine d’Euripide, est impregnee de Pesprit optimiste de Phumanisme du XVIIIe siecle. Le nom antique de Brauron que la region avait garde a contribue assez tot a localiser le sanctuaire. Pendant le siecle dernier des investigations tres limitees ont ete effectuees sur la ville prehistorique. Mais, peu apres, l’interet des archeologues pour Brauron cessa. A Loutsa, l’Halai antique, le temple d’Artemis Tauropolos decouvert, par hasard, il y a quelques dizaines d’annees, fut oublie ensuite et couvert de terre. Ainsi, apres la seconde guerre mondiale, il fut decouvert et fouille de nouveau. En meme temps, les symboles spirituels que les deux sanctuaires d’Artemis ont prete a l’art et a la civilisation n’ont pas cesse d’inspirer et d’interesser les hommes instruits en general. C’est ainsi, a une epoque relativement recente, qui laissait peu d’esperance pour le sort de l’humanisme europeen, que G. Hauptmann, des Etats - Unis oil il etait refugie, a employe, lui aussi, le symbole d’lphigenie pour lancer, en 1942, par sa tragedie, un cri d’angoisse et de pessimisme pour l’avenir des idees humanistes que le monde civilisd trahissait. L’archeologie doit la protection du site et la decouverte du sanctuaire de Brauron a l’interet ardent de J. Papadimitriou. Sans lui, ce lieu aurait le sort malheureux du sanctuaire d’Artemis Tauropolos. Mais a Brauron l’oeuvre n’est pas terminee. Avec la meme ardeur et le meme zele on voudrait poursuivre la realisation d’un vaste projet et d’abord achever l’arrangement du Musee de Brauron dont la destination serait de contenir des objets provenant de toute la Mesogee. Dans ce cas les trouvailles de Brauron seraient exposees dans leur milieu historique et artistique. Ce musee pourrait devenir le centre d’etude des sujets archeologiques concernant l’Attique orientale. De meme on devrait proceder a la publication du materiel archeologique deja mis au jour et organiser 1’investigation systematique du sanctuaire. D’autre part la protection du milieu naturel devrait s’etendre a la region tres vaste qui s’etend tout autour du sanctuaire, de la meme maniere qu’au site archeologique de Rhamnonte il y a sept ans. Pour cette raison il importerait d’exproprier les proprietes foncieres privees occupant non seulement les terrains destines aux fouilles mais aussi ceux qui sont situes dans le cadre naturel du sanctuaire. Outre la restauration des monuments, dont l’etendue sera determinee par les resultats des fouilles futures, il serait aussi necessaire de planter la region du sanctuaire, de maniere que la vallee redevienne un vrai λειμών Άρτέμιδος (la prairie d’Artemis), et enfin de couvrir de bois les collines qui entourent le sanctuaire pour leur restituer leur volume et leur aspect anciens. Le sanctuaire de Brauron est un site archeologique extremement important et tout proche de la capitale. Son arrangement exemplaire s’impose done. C’est pourquoi l’auteur du present article, en tant que responsable du service archeologique, a eu l’initiative de poser l’ensemble du probleme du sanctuaire d’Artemis Brauronia de fagon a assurer la realisation des objectifs indiques plus haut.fr
dc.language.isoelen
dc.publisherΥπηρεσία Αρχαιοτήτων και Αναστηλώσεωςel
dc.rightsAttribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 Internationalen
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/en
dc.subjectSanctuary of Artemis Brauroniaen
dc.subjectGreek mythologyen
dc.subjectAncient templesen
dc.subjectGreece - Athensen
dc.subjectΙερό της Αρτέμιδος Βραυρωνίαςel
dc.subjectΕλληνική μυθολογίαel
dc.subjectΑρχαίοι ναοίel
dc.subjectΕλλάδα - Αθήναel
dc.titleΆρτεμις Βραυρωνίαel
dc.typejournalArticleen
heal.recordProviderΠανεπιστήμιο Θεσσαλίας - Βιβλιοθήκη και Κέντρο Πληροφόρησηςel
heal.journalNameΑρχαιολογικόν Δελτίονel
heal.fullTextAvailabilitytrueen
dc.rights.accessRightsfreeen
dc.identifier.bibliographicCitationΑρχαιολογικόν Δελτίον, 1967, Τόμος 22, Μελέται/Μέρος Α’, 156-206.el


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