Λακωνικό κάτοπτρο στο Μουσείο της Σπάρτης
Προβολή/ Άνοιγμα
Συγγραφέας
Καράγιωργα, Θεοδώρα Γ.Ημερομηνία
1966Γλώσσα
el
Εκδότης
Υπηρεσία Αρχαιοτήτων και Αναστηλώσεως
Λέξη-κλειδί
Βιβλιογραφικά στοιχεία
Αρχαιολογικόν Δελτίον, 1965, Τόμος 20, Μελέται/Μέρος Α', 96-109.
Πρόσβαση
ελεύθερη
Τίτλος περιοδικού
Αρχαιολογικόν Δελτίον
Επιτομή
Le miroir a pied, que depuis 1933 possede le Musee de Sparte, se place par
la qualite artistique de la figure de son support dans le premier rang des bronzes
antiques.
La jeune spartiate nue, etincellante et pleine de la grace fragile de son age,
est une oeuvre du 550 environ av. J. C. impressionnante par la precision et la
nettete des lignes, la purete des formes et la sobriete de Γ expression plastique.
L’ elegante fermete de sa construction vient de la plus heureuse fusion des
61ements ioniens a ceux de la tradition locale que fut jamais realisee par les bronziers
des ateliers laconiens - maintenus en pleine activite artistique pendant tout
le 6feme siecle. Dans le groupe des figures feminines en bronzes, on a l’occasion de
constater combien les traits ioniens ont et6 assimiles par la vigueur du style laconien.
A vrai dire, dans revolution de la plastique laconienne, marquee surtout
par des figures volumineuses solidement charpentees, le courant de delicatesse ionienne
en fut une cause creatrice. A part cette constatation, on souligne que dans
le cas des oeuvres plastiques a influence ionienne, l’esprit synthetique est toujours
du cote laconien.
N’ attribuant pas de sens special a la nudite de certaines decesjeunesspartiates
en bronze, on les accepte comme personnages de culte, adorantes ou danseuses
au service de la Deesse, telles que la « παίδων δεκάς » du Partheneion. En meme
temps on fait allusion a une certaine parente de l’origine spirituelle du Partheneion
et de la jeune fille du miroir de Sparte.